Histoire

Après une bataille destructrice en 1147, Jamaa el-Fna et une grande partie de la ville ont été rénovées. Les remparts furent également agrandis par Abou Yacoub Youssef et notamment par Yacoub el Mansour de 1147 à 1158. La mosquée, le palais, l’hôpital, le terrain de parade et les jardins qui entourent la place du marché ont également été rénovés et la casbah fortifiée. Par la suite, avec les fortunes de la ville, Jamaa el Fna a connu des périodes de déclin et de renouveau.

du matin jusqu’au soir

métamorphose

Pendant la journée, elle est principalement occupée par des étals de jus d’orange, des vendeurs d’eau avec des sacs à eau traditionnels en cuir et des coupes en laiton, des jeunes avec des singes de Barbarie enchaînés et des charmeurs de serpents.

Au fur et à mesure que la journée avance, l’offre de divertissement change : les charmeurs de serpents s’en vont, et en fin de journée, la place se remplit de monde, avec des Chleuh dansants (il serait contraire à la coutume pour les filles d’offrir ce divertissement), conteurs (raconter leurs histoires en berbère ou arabe, à un public local), magiciens, et vendeurs de médecines traditionnelles. À la tombée de la nuit, la place se remplit de douzaines d’étals de nourriture au fur et à mesure que le nombre de personnes sur la place atteint des sommets.

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du matin jusqu’au soir

UNESCO

La place est bordée d’un côté par le souk de Marrakech, un marché traditionnel d’Afrique du Nord qui répond à la fois aux besoins quotidiens communs des habitants et au commerce touristique. D’autres côtés sont des hôtels, des jardins et des terrasses de cafés, et des ruelles étroites mènent dans les ruelles du quartier de la médina.

L’idée du projet de l’UNESCO Chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité est venue de personnes préoccupées par Jamaa el-Fna. Le lieu est connu pour sa concentration active d’activités traditionnelles par les conteurs, les musiciens et les artistes, mais il était menacé par les pressions du développement économique. En luttant pour la protection des traditions, les résidents ont appelé à une action au niveau international. Reconnaître la nécessité de protéger ces lieux – appelés ” espaces culturels ” – et d’autres formes populaires et traditionnelles d’expression culturelle.